Racisme au travail/ Racism at Work


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Le racisme est en effet une idéologie selon laquelle il existe une hiérarchie entre les différents groupes de personnes. Il s’exprime souvent par une attitude hostile systématique envers une catégorie de personnes déterminées. Le racisme est un sujet très délicat et est resté tabou pendant des siècles. Certains pays ont établi diverses lois sur le racisme qui condamnent la provocation, l’incitation à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personne en raison de ses origines, de sa peau ou de sa religion mais néanmoins il persiste. L’une des formes les plus courante est le racisme systémique et c’est celui qui nous intéresse davantage. Par définition, c’est l’effet conjugué des discriminations à celui du statut qu’occupe une personne ou un groupe de personnes au sein de la société par exemple entre un employeur/superviseur et son employé. Ce terme nous amène au sujet du racisme au travail.

Le racisme sur un lieu de travail est en général subtil mais l’est moins quand il s’agit des personnes de couleurs. Néanmoins l’appartenance à une minorité visible rend plus susceptible de remarquer le racisme malgré sa subtilité. Prenons l’exemple d’un étudiant étranger arrivé fraichement au Canada. Si ce dernier fréquente une université, ses frais de scolarité sont énormes c’est presque parfois le quadruple de ce que doit payer un résident du pays. En plus de ces frais il doit également payer un loyer et subvenir à ses différents besoins. Pour tout cela, il lui faudrait un travail. Une loi stipule clairement qu’un étudiant étranger n’a pas le droit de travailler plus de 20 par semaine pendant l’année scolaire pendant qu’un résident a la possibilité de faire plus de 20h par semaine. Sur quels critères est basée cette loi ? Serait-ce parce que les étudiants étrangers ne payent pas les impôts ? Non parce que comme tout le monde ils payent les impôts. Serait-ce parce qu’ils ont moins besoin d’argent qu’un résident ? Non parce qu’il paye bien plus à l’université que ce que paye le résident du même programme que lui. Alors sur quoi se base cette loi? Aux vues de cette loi, la recherche de travail part avec un handicape car la plupart des employés exige une disponibilité au minimum de 24h. L’étudiant étranger doit-il enfreindre la loi pour avoir un boulot s’il ne tombe pas sur un employeur compréhensif ? Si par chance, il arrive à avoir un employeur compréhensif qui arrive à lui offrir une place au sein de son entreprise il est parfois sujet d’injustice comme des remarques blessantes à son égard, des moqueries, ou encore faire le travail dont personne ne veut. La vérité est que dans la plupart des entreprises, le privilège est donné aux citoyens ou aux résidents concernant les horaires, il se retrouvera avec les horaires qui dont personne ne veut. D’un autre côté, l’administration des entreprises n’est pas souvent représentative, parfois les minorités visibles n’occupent pas des postes importants dans la hiérarchie et si cela arrive c’est que l’entreprise est dans une tentative de prouver que tous les travailleurs sont égaux en mettant une personne de minorité visible contre 10 personnes qui ne font pas partie de cette minorité-là. La pandémie actuelle de COVID 19 a rendu la situation désastreuse des minorités visible encore plus dramatique; les critères de sélection au travail sont plus rigides et ne permettent vraiment pas aux membres de groupes minoritaires de joindre les deux bouts dans ces temps difficiles. Et même les différentes options offertes par le gouvernement n’atteignent pas ces derniers dû au fait qu’ils n’aient pas véritablement de statut proprement dit et de la même discrimination préexistante.

Le racisme est un sujet réel, sensible qui est bien présent sur les lieux de travail. Seulement il n’est toujours pas pris au sérieux comme cela se devrait. Quoi qu’il en soit les minorités visibles participent d’une manière non négligeable a l’économie du Canada et son développement.

Racism is indeed an ideology according to which there is a hierarchy between different groups of people. It is often expressed by a systematic hostile attitude towards a particular group of people. Racism is a very sensitive subject and has remained a taboo for centuries. Some countries have established various laws on racism that condemn provocation, incitement to hatred or violence against a person or group of persons because of their origins, skin or religion, but nevertheless it persists. One of the most common forms is systemic racism, and it is the one that we are more interested in. By definition, it is the combined effect of discrimination with that of the status of a person or group of persons within the company, for example between an employer/supervisor and its employee. This term brings us to the subject of racism in the workplace.

Racism in the workplace is generally subtle but less so when it comes to Black, Indigenous, People(s) of Colour (BIPOC). Nevertheless, belonging to a visible minority makes racism more likely to be noticed despite its subtlety. For instance, a foreign student who arrived fresh in Canada. When he/she attends a university, his tuition fees are way enormous, which are almost at four times more expensive of what a resident /citizen would pay. In addition to these costs, he must also pay rent and provide for his various needs. For all of this, he would need a job. A law clearly states that a foreign student is not allowed to work more than 20 hours per week during the school year while a resident has the option of doing more than 20 hours per week. On what criteria is this law based? Is it because international students do not pay taxes? Of course not, they do, like everyone else, pay taxes. Is it because they need less money than a resident? No, because they pay much more to the university than the resident of the same program pays. So, what is the basis of this law? Under this law, the job search leaves with a handicap because most employees require a minimum of 24 hours availability. Does a foreign student have to break the law to get a job if he doesn’t come across a comprehensive employer? If, by chance, he manages to have an understanding employer who manages to offer him a place in his company, he is sometimes subject to injustice such as hurtful remarks about him, mockery, or doing the work that no one wants. The truth is that in most businesses, the privilege is given to citizens or residents regarding schedules, it will end up with schedules that no one wants. On the other hand, business administration is not often representative, sometimes visible minorities do not occupy important positions in the hierarchy and when that happens it is because the company is trying to prove that all workers are equal by putting a visible minority person against then people who are not part of that minority. The current pandemic of COVID 19 has made the situation of visible minorities even more dramatic; the selection criteria at work are more rigid and really do not allow members of minority groups to make ends meet in these difficult times. And even the various options offered by the government do not reach the latter because the same pre-existing discrimination. and they do not really have a real status.

Racism is a real, sensitive subject that is very much present in the workplace. Only it is still not taken seriously as it should. In any event, visible minorities are a significant part of Canada’s economy and development.